Commission Technique (TEC)

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Brève description et objectifs principaux :

La proposition de révision du règlement sur les produits de construction (RPC) faisait partie de l'"Initiative pour des produits durables" (IPD) de la Commission européenne, un paquet législatif plus large sur les produits durables présenté par la Commission le 30 mars 2022.


La proposition visait à combler les nombreuses lacunes du cadre législatif existant (problèmes liés à l'élaboration et à l'utilisation de normes harmonisées, problèmes liés au cadre réglementaire pour les produits de construction, problèmes liés à la qualité de la surveillance du marché, problèmes liés à l'absence d'exigences de performance en matière de climat, d'environnement et de durabilité pour les produits de construction).

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

 

Le RPC est le principal instrument législatif pour les produits de construction dans l'UE et fixe les règles de commercialisation des produits de construction dans le marché intérieur.

Selon l'analyse de la FIEC, la nouvelle proposition de la Commission aurait eu des conséquences importantes et surtout négatives pour les entrepreneurs et les PME du secteur de la construction. La proposition étend le champ d'application du règlement à un plus grand nombre d'opérateurs économiques qu'auparavant. En particulier, la proposition incluait dans son champ d'application les entrepreneurs qui fabriquent des produits sur le chantier en vue de leur incorporation immédiate ou de leur installation directe dans des travaux de construction.

Elle impose également des charges importantes aux entrepreneurs en ce qui concerne la réutilisation et la remise à neuf des produits. Les PME et les micro-entreprises auraient été particulièrement touchées par les nouvelles obligations administratives relatives à la déclaration de performance et à la déclaration de conformité. La FIEC a identifié d'autres problèmes majeurs, tels que l'absence de solutions à court terme ou provisoires pour résorber le retard accumulé depuis longtemps en matière de normes harmonisées.


L'accord conclu entre les institutions européennes en décembre 2023 est un succès pour la FIEC. La FIEC se félicite que la complexité globale du texte ait été considérablement réduite. En particulier, le nouveau RPC se concentre désormais sur la libre circulation des produits de construction dans le marché intérieur en excluant de son champ d'application l'installation directe, le démontage et la fabrication de produits "sur site". Cela représente un gain de temps et d'argent considérable pour les (petits) entrepreneurs (plusieurs équivalents temps plein par an). Le processus de normalisation a également été simplifié et le RPC devrait aider le secteur à devenir plus durable et plus numérique, notamment grâce au nouveau passeport numérique pour les produits.

 

Actions et dates clés
30/03/2022
La Commission européenne publie une proposition de révision du RPC.
30/11/2022
Lettre ouverte sur la RPC : "Le temps de l'action est venu".
09/12/2022
Amendements conjoints de l'industrie, avec Construction Products Europe (CPE). European Builders Confederation (EBC) et Small Business Standards (SBS).
18/01/2023

Réunion avec la présidence suédoise du Conseil de l'UE.

01/03/2023

Réunion avec le ministère espagnol de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme.

14/07/2023

Lettre de la FIEC sur "Les entrepreneurs dans le nouveau règlement sur les produits de construction".

17/07/2023

Début des négociations en trilogue entre le Parlement européen, les États membres et la Commission européenne.

13/12/2023

Accord provisoire sur la proposition CPR.

30/01/2024

Communiqué de presse sur l'accord.

   

 

Brève description et objectifs principaux :

La directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB) est le principal instrument législatif de l'UE pour améliorer la performance énergétique des bâtiments dans l'UE. Elle a été révisée au cours de la dernière période législative dans le but de réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la consommation d'énergie finale dans le secteur du bâtiment d'ici 2030 et de définir une vision à long terme pour un secteur du bâtiment de l'UE neutre sur le plan climatique d'ici 2050.

Dans ce contexte, la refonte de la directive DPEB vise à augmenter le taux et l'ampleur de la rénovation énergétique des bâtiments, à améliorer l'information sur la performance énergétique et la durabilité des bâtiments, à garantir que tous les nouveaux bâtiments répondent à des normes minimales ambitieuses en matière de performance énergétique, et à garantir que tous les bâtiments à l'avenir seront conformes aux exigences de neutralité climatique pour 2050.

La directive DPEB fixe des exigences minimales pour les bâtiments non résidentiels et résidentiels, selon l'approche du "pire d'abord", ce qui signifie que les bâtiments les moins performants sont susceptibles de faire l'objet d'une forme ou d'une autre de rénovation en premier. Elle impose également aux États membres d'éliminer progressivement les chaudières à combustible fossile d'ici 2040 et de définir une voie pour réduire progressivement le "potentiel de réchauffement planétaire" des bâtiments tout au long de leur cycle de vie.


La refonte de la directive DPEB s'appuie sur la stratégie "Vague de rénovation" de l'UE pour 2020, qui vise à au moins doubler le taux de rénovation annuel dans l'UE d'ici à 2030. Elle fait partie d'un paquet législatif plus large ("Fit for 55") visant à réduire les émissions dans l'UE de 55 % d'ici 2030.

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

 

Les bâtiments représentent environ 40 % de la consommation d'énergie et 36 % des émissions de CO2 dans l'UE. Actuellement, environ 35 % des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans et près de 75 % du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique, alors que seulement 0,4 à 1,2 % du parc immobilier est rénové chaque année. Par conséquent, la rénovation des bâtiments existants peut permettre de réaliser d'importantes économies d'énergie.

Les investissements dans l'efficacité énergétique peuvent stimuler l'industrie de la construction, et les PME en particulier bénéficieraient d'un marché de la rénovation stimulé. La refonte de la directive DPEB définit également les conditions de calcul des émissions de carbone sur l'ensemble du cycle de vie (WLC)/du potentiel de réchauffement planétaire (GWP) sur l'ensemble du cycle de vie des nouveaux bâtiments. Dans le cadre de la vague de rénovation, la Commission européenne s'est engagée à élaborer une feuille de route jusqu'en 2050 pour réduire les émissions de carbone des bâtiments sur l'ensemble de leur cycle de vie.

Le paquet "Fit for 55" présente un grand potentiel pour le secteur de la construction, mais il aura également un impact considérable sur la chaîne d'approvisionnement de la construction, car la législation proposée concerne l'ensemble du cycle de vie des bâtiments.

Un résumé et une analyse du paquet "Fit for 55" et du Green Deal européen sont disponibles sur le site web et l'intranet de la FIEC. La FIEC a accueilli favorablement le paquet "Fit for 55" et la nouvelle directive DPEB, mais a mis en garde à plusieurs reprises contre les coûts initiaux élevés de la rénovation, le manque de main-d'œuvre qualifiée et l'impact de la directive DPEB sur les coûts de construction.

 

Actions et dates clés
15/12/2021
Proposition de la Commission européenne pour une refonte de la directive DPEB.
30/03/2022
Prise de position de la FIEC sur la refonte de la directive DPEB.
14/02/2023
Réaction de la FIEC à la position du Parlement européen sur la proposition de directive DPEB et communiqué de presse
06/06/2023

Début des négociations en trilogue sur la proposition de directive DPEB.

30/08/2023

La FIEC co-signe l'appel intersectoriel pour une adoption rapide de la DPEB (avec 31 autres fédérations européennes).

18/01/2024

Participation à la "Semaine de la rénovation" de la Présidence belge du Conseil de l'UE.

12/04/2024
Adoption de l'accord interinstitutionnel par le Conseil de l'UE et la FIEC Communiqué de presse.
Mai 2024
Publication de la directive DPEBau Journal officiel de l'UE.

 

Brève description et objectifs principaux :

Le changement climatique est la question la plus urgente de notre époque et la plus grande menace mondiale, y compris pour l'Europe, qui est le continent qui se réchauffe le plus rapidement au monde. Les risques climatiques menacent la sécurité énergétique et alimentaire, les écosystèmes, les infrastructures, les ressources en eau, la stabilité financière et la santé humaine de l'Union. Selon l'UE, nombre de ces risques ont déjà atteint des niveaux critiques et pourraient devenir catastrophiques si des mesures urgentes et décisives ne sont pas prises.


C'est pourquoi la Commission européenne a lancé sa nouvelle stratégie de croissance durable, le Green Deal européen, en 2019, dans le but de mettre l'Europe sur la voie de la neutralité climatique d'ici 2050 et de la transformer en une économie circulaire. Dans son rapport intitulé "Vers la neutralité climatique : progrès, lacunes politiques et opportunités", le Comité consultatif scientifique européen sur le changement climatique a averti que des mesures supplémentaires étaient essentielles pour que l'UE atteigne son objectif de neutralité climatique d'ici 2050.

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

En avril 2024, la Cour européenne des droits de l'homme a statué que l'inaction face au changement climatique constituait une violation manifeste des droits de l'homme, une décision qui pourrait ouvrir la voie à un certain nombre de nouvelles affaires judiciaires dans le monde entier, avec des implications pour l'industrie dans l'UE.


L'environnement bâti est également particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique : Des événements météorologiques plus fréquents et plus extrêmes augmentent les risques pour l'environnement bâti et les services essentiels de l'Europe, notamment l'énergie, l'eau et les transports. Si les risques d'inondations côtières en Europe sont relativement bien gérés, l'élévation du niveau de la mer et les changements dans le régime des tempêtes peuvent avoir des effets dévastateurs sur les personnes, les infrastructures et l'activité économique. Dans le sud de l'Europe, la chaleur et la sécheresse font peser des risques importants sur l'économie.


L'UE devra apprendre à vivre avec le changement climatique et à s'adapter à ses effets tout en continuant à les atténuer. Cependant, la mise en œuvre de nouvelles législations environnementales et la modification des modèles d'entreprise ont un coût, qui peut avoir un impact négatif sur la compétitivité des entrepreneurs européens. La FIEC a donc appelé les législateurs européens à trouver un juste équilibre entre les mesures de lutte contre le changement climatique et la compétitivité industrielle.

Actions et dates clés
11/12/2019

La Commission européenne publie le marché vert européen.

14/07/2021

La Commission européenne publie le paquet "Fit for 55" comprenant 13 propositions législatives.

20/01/2022

Prise de position de la FIEC sur le paquet "Fit for 55".

Début 2024

Rapports du Conseil consultatif scientifique européen sur le changement climatique et de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) sur la neutralité climatique et les risques climatiques.

20/02/2024

Les fédérations professionnelles et industrielles publient la "Déclaration d'Anvers pour un Deal industriel européen" signée par la FIEC.

27/02/2024

Prise de position de la FIEC sur le "Blue Deal" de l'UE.

12/03/2024

Communication de la Commission européenne sur la gestion des risques climatiques.

09/04/2024

Arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme sur le changement climatique et les droits de l'homme.

 

Brève description et objectifs principaux :

Dans le cadre du Pactevert européen, la nouvelle stratégie de croissance durable de l'Europe, la Commission européenne a présenté plusieurs propositions visant à restaurer la nature et la biodiversité et à protéger les sols européens. Les propositions de loi sur la restauration de la nature (publiée en juin 2022) et de loi de l'UE sur la surveillance des sols (publiée en juillet 2023) s'appuient toutes deux sur les stratégies de l'UE en matière de biodiversité et de sols, ainsi que sur le plan d'action pour une pollution zéro, la stratégie forestière et d'autres communications dans le cadre de la stratégie du Green Deal de l'UE.


La loi sur la restauration de la nature exige que les États membres mettent en place des mesures de restauration de la nature afin de couvrir conjointement, en tant qu'objectif de l'Union, au moins 20 % des zones terrestres et 20 % des zones maritimes d'ici à 2030. Des mesures de restauration doivent être mises en place sur au moins 30 % d'ici à 2030 de la superficie totale de tous les types d'habitats énumérés dans le règlement qui ne sont pas en bon état, sur au moins 60 % d'ici à 2040 et sur 80 % d'ici à 2050. Le règlement impose également aux gouvernements d'élaborer des plans de restauration nationaux.


La loi sur la surveillance des sols vise à obtenir des sols sains dans l'UE d'ici 2050 et à restaurer les fonctions de base des sols afin qu'ils puissent contribuer à la réalisation des objectifs de l'UE en matière de neutralité climatique et de résilience au changement climatique.

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

 

Malgré les efforts déployés au niveau européen et mondial, la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes se poursuivent à un rythme alarmant, au détriment des populations, de l'économie et du climat, comme en témoignent les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Il est donc urgent de restaurer la nature et la biodiversité dans l'UE en fixant des objectifs européens communs.


Cependant, la proposition de loi sur la restauration de la nature envisageait des interventions majeures dans l'utilisation des terres et l'aménagement de l'espace urbain sans tenir compte des différents intérêts sociétaux, tels que la croissance démographique, la grande incertitude concernant les matières premières et le besoin d'autosuffisance, le logement (social) et la résilience climatique. En particulier, la fixation d'objectifs contraignants pour l'augmentation des zones vertes dans certains écosystèmes pourrait rendre plus difficile la construction d'infrastructures critiques et énergétiques, de logements ou l'extraction de matières premières dans les pays de l'UE, rendant ainsi l'UE stratégiquement indépendante.

 

Ces lacunes ont été comblées : Le texte final tient compte des intérêts socio-économiques et des conditions locales.

 

La proposition de directive sur la surveillance des sols obligerait les pays de l'UE à surveiller et à évaluer régulièrement la qualité et la santé de leurs sols. Elle introduit de nouvelles définitions à l'échelle de l'UE pour les "terres artificielles", les "prélèvements de terres" et les "principes d'atténuation des prélèvements de terres".

 

Actions et dates clés
19/01/2023
Réunion avec la Commission européenne sur la loi européenne sur la santé des sols.
23/02/2023
Lettre aux institutions européennes sur la loi sur la restauration de la nature.
27/02/2023
Prise de position de la FIEC sur la loi sur la restauration de la nature.
28/03/2023
Réunion avec le Parlement européen sur la loi sur la restauration de la nature.
05/07/2023
Publication de la proposition de loi sur la surveillance des sols.
12/07/2023
Le Parlement européen adopte une position sur la loi sur la restauration de la nature.
19/07/2023
Début des négociations du trilogue sur la loi relative à la restauration de la nature.
24/10/2023
Prise de position de la FIEC sur la loi relative à la surveillance des sols.
03/11/2023
Clôture de la période de consultation sur la loi relative à la surveillance des sols.
10/11/2023
Accord sur la loi relative à la restauration de la nature entre les institutions de l'UE.
08/01/2024
Communiqué de presse sur l'accord provisoire concernant la loi sur la nature.
17/06/2024
Le Conseil de l'environnement adopte formellement la loi sur la restauration de la nature et l'approche générale sur le droit des sols.
27/06/24
Messages de la FIEC sur la loi sur la surveillance des sols en vue des négociations du trilogue.

 

Brève description et objectifs principaux :

Le captage, l'utilisation et le stockage du carbone (CCUS) implique le captage du CO2, généralement à partir de grandes sources ponctuelles telles que la production d'électricité ou les installations industrielles qui utilisent des combustibles fossiles ou de la biomasse comme carburant. S'il n'est pas utilisé sur place, le CO2 capté est comprimé et transporté par pipeline, bateau, train ou camion pour être utilisé dans diverses applications ou injecté dans des formations géologiques profondes.


La CCUS peut être installée sur des centrales électriques et industrielles existantes, ce qui leur permet de continuer à fonctionner. Elle peut s'attaquer aux émissions dans les secteurs difficiles à maîtriser, en particulier les industries lourdes telles que le ciment ou l'acier, qui sont largement utilisés comme matériaux de construction.


La Commission européenne a publié des plans pour la "gestion industrielle du carbone" en Europe, y compris le développement d'un réseau dense de transport de CO2. La CCUS est considérée comme faisant partie intégrante de la stratégie de l'UE visant à réduire les émissions de CO2 de 90 % d'ici 2040 (objectif proposé pour 2040) et à devenir neutre en carbone d'ici 2050.

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

 

La CCUS peut être adaptée aux centrales électriques et industrielles existantes, ce qui leur permet de continuer à fonctionner. Elle peut s'attaquer aux émissions dans des secteurs difficiles à supprimer, en particulier les industries lourdes telles que le ciment ou l'acier, qui sont des matériaux de construction largement utilisés. La CCUS peut donc aider le secteur dans son ensemble à réduire, voire à "capturer" ses émissions, en particulier le carbone incorporé créé lors de la phase de production des matériaux de construction.

En outre, de nombreuses entreprises de construction fournissent des services tels que la construction de réseaux de transport de CO2 et de sites de stockage. Un cadre européen pour la gestion du carbone constituerait donc une opportunité commerciale pour les entrepreneurs.
Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

La CCUS peut être adaptée aux centrales électriques et industrielles existantes, ce qui leur permet de continuer à fonctionner. Elle peut s'attaquer aux émissions dans des secteurs difficiles à supprimer, en particulier les industries lourdes telles que le ciment ou l'acier, qui sont des matériaux de construction largement utilisés. La CCUS peut donc aider le secteur dans son ensemble à réduire, voire à "capturer" ses émissions, en particulier le carbone incorporé créé lors de la phase de production des matériaux de construction.

En outre, de nombreuses entreprises de construction fournissent des services tels que la construction de réseaux de transport de CO2 et de sites de stockage. Un cadre européen pour la gestion du carbone constituerait donc une opportunité commerciale pour les entrepreneurs.

 

Actions et dates clés
Décembre 2023
Communication de la Commission européenne sur les cycles durables du carbone.
30/03/2024
Proposition de la Commission européenne relative à un cadre volontaire européen pour la certification des absorptions de carbone.
06/02/2024
Stratégie de gestion du carbone industriel et proposition d'objectif climatique pour 2040.
20/02/2024
Accord sur le règlement relatif à un cadre de certification de l'Union pour les absorptions permanentes de carbone.
25/03/2024
Prise de position de la FIEC sur l'objectif climatique 2040, le net zéro et le rôle des technologies CCUS.

Brève description et objectifs principaux :

Au fil des ans, l'UE a adopté plusieurs textes législatifs dans le domaine de la protection et de la qualité de l'eau. L'objectif principal de l'UE est de veiller à ce que tous les Européens aient accès à une eau de bonne qualité et en quantité suffisante, et de garantir le bon état de toutes les masses d'eau en Europe. La législation de l'UE vise à garantir une gestion durable de l'eau à long terme, à réduire la pollution de l'eau et à protéger les écosystèmes aquatiques. Depuis 2000, la directive-cadre sur l'eau de l'UE (DCE) est le principal texte législatif sur l'eau en Europe.

La DCE a été complétée par d'autres textes législatifs tels que la directive européenne sur les eaux souterraines, la directive sur l'eau potable, la directive sur les inondations, etc. Alors que ces politiques se sont principalement concentrées sur la qualité de l'eau, les polluants, etc., la gestion de la quantité d'eau, la rareté de l'eau, les sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes font aujourd'hui l'objet d'une plus grande attention, mais il manque une stratégie et une vision globales pour y remédier. En 2023, la Commission consultative des mutations industrielles (CCMI), l'un des organes du Comité économique et social européen (CESE), a publié des plans et une déclaration pour un " EU Blue Deal " afin de faire de la crise de l'eau une priorité politique pour la prochaine Commission (2024-2029).


La présidente de la Commission européenne von der Leyen a indiqué que la "résilience de l'eau" figurera parmi les priorités de la nouvelle Commission pour la période 2024-2029.

 

Pourquoi la FIEC s'intéresse-t-elle à ce sujet ?

La FIEC a soutenu l'appel en faveur d'un "Blue Deal" européen pour plusieurs raisons:
 
• Le stress hydrique (c'est-à-dire une situation dans laquelle la demande en eau dépasse la quantité disponible pendant une période donnée) est devenu un problème urgent, en particulier dans le sud et l'ouest de l'Europe, et deviendra plus fréquent avec le changement climatique. Les fuites des réseaux d'eau sont un facteur important qui contribue à la pénurie et à la perte d'eau : En moyenne, 25 % de l'eau traitée est perdue dans les réseaux publics d'approvisionnement en eau des États membres. Les 6,5 milliards de m3 perdus chaque année au niveau de l'UE équivalent à la consommation combinée d'États membres entiers tels que la France et l'Allemagne. C'est pourquoi la FIEC a appelé au traitement urgent des fuites d'eau et à l'augmentation des investissements dans la réparation et l'entretien des réseaux d'approvisionnement en eau, un service offert par de nombreuses entreprises de construction.
 
• Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les fortes précipitations et les inondations, sont de plus en plus fréquents, posant d'énormes défis à l'environnement bâti et entraînant des dégâts considérables et des coûts d'assurance élevés. Des défenses contre les inondations et d'autres systèmes de gestion des crues sont nécessaires pour faire face à ces événements extrêmes. Les entrepreneurs sont également très impliqués dans la construction de ce type d'infrastructure.
 
• Les problèmes liés à l'eau (stress hydrique et inondations) constituent une menace directe pour la société, l'économie et l'industrie. Investir dans les anciennes infrastructures européennes de l'eau est donc considéré comme un investissement dans la prospérité générale de l'Europe.
 
Les chantiers de construction utilisent une quantité d'eau limitée par rapport à d'autres secteurs. L'industrie manufacturière et les secteurs tels que l'agriculture en consomment beaucoup plus. Pour mieux s'attaquer à ce problème, la FIEC a appelé à une approche sectorielle, avec des étapes et des feuilles de route pour chaque secteur.
 
Les entreprises de construction offrent un large éventail de services dans le secteur de l'eau: construction de stations d'épuration, de réseaux de distribution, d'usines de dessalement, de vannes, etc. C'est pourquoi le "Blue Deal" de l'UE représenterait également une opportunité commerciale considérable pour le secteur.