BIM-SPEED est un projet de recherche financé par Horizon 2020. Il est coordonné par l’université technique de Berlin. La FIEC a un rôle de partenaire. Le projet vise à encourager le recours à la modélisation des données du bâtiment (BIM) dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC estime que le BIM, qui est déjà un outil important pour la construction de nouveaux bâtiments et d’infrastructures, peut avoir un impact notable sur la vitesse et l’efficacité de la rénovation énergétique. Cependant, étant donné qu’il est plus compliqué d’intégrer le BIM aux travaux sur le parc immobilier existant, en raison de la nécessité d’établir le modèle lorsqu’un bâtiment existe déjà, il est nécessaire de concevoir de nouveaux outils. En vertu de notre engagement en faveur de l’accélération de la vitesse de la rénovation énergétique au sein de l’UE, ce projet va montrer la manière d’intégrer le BIM à cette importante tâche, en proposant aux PME en particulier plusieurs moyens de commencer à l’utiliser.
Twitter @BIM_SPEED_EU
Website www.bim-speed.eu
01/11/2018 – Date de démarrage de BIM-SPEED
29/11/2018 – Réunion de lancement de BIM-SPEED
06/05/2019 – Réunion des partenaires de BIM-SPEED
28/11/2019 – Réunion des partenaires de BIM-SPEED
12/03/2020 – Projet de lignes directrices pour les règles du concours BIM-SPEED
Le nouveau plan d’action sur l’économie circulaire a été publié le 11 mars 2020. Il s’appuie sur le précédent plan d’action publié en 2016. Les mesures en faveur de la construction sont présentées:
- Stratégie en faveur d’un environnement bâti durable d’ici à 2021
- Exigences relatives aux matières recyclées dans la révision du règlement sur les produits de construction
- Promotion de l’application des principes de l’économie circulaire à la conception de bâtiments et au registre numérique
- Cadre d’évaluation volontaire de niveau(x) pour la performance environnementale des bâtiments afin " d’intégrer l’évaluation du cycle de vie dans les marchés publics"
- Révision des objectifs de récupération des matériaux
- Réhabilitation des friches industrielles et traitement des sols excavés
- Aucune information spécifique sur la vague de rénovations
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC plaide en faveur de l’économie circulaire, dont la réalisation peut être accélérée par les efforts consentis par notre secteur d’activité. Si les mesures ci-dessus sont intégrées dans le nouveau plan, nous devons suivre le cheminement de ce document à travers les institutions de l’UE et en particulier commenter tout objectif spécifique proposé pour la construction. Malgré le soutien, incluant un certain nombre d’initiatives volontaires développées par la Commission européenne avec des acteurs du secteur, de nombreux obstacles demeurent, tels que le manque d’installations de recyclage adéquates situées à proximité des chantiers de construction.
https://ec.europa.eu/environment/circular-economy/
11/12/2019 – Publication du Pacte vert pour l’Europe
11/03/2020 – Publication du plan d’action sur l’économie circulaire
12/03/2020 – Synthèse des enjeux principaux élaborée par la FIEC et mise à la disposition des membres
Le règlement sur les produits de construction (RPC) régit la mise sur le marché européen de produits de construction. Un marquage CE est notamment appliqué aux produits dans le cadre de normes harmonisées, tandis qu’une déclaration de performance doit obligatoirement accompagner le produit.
Une révision du RPC avait déjà été envisagée par la Commission européenne et cette intention a été répétée dans le Green Deal européen récemment publié avec quelques détails supplémentaires dans le nouveau Plan d'action pour l'économie circulaire (voir fiche thématique séparée).
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
Le marquage CE dans le contexte du RPC est largement incompris et les entrepreneurs ont besoin de plus d’informations que celles qui sont fournies dans la déclaration de performance jointe au produit. Au fil des ans, la FIEC a plaidé en faveur d’améliorations visant à prémunir les entrepreneurs contre les doutes existants. Dès lors, des discussions se sont tenues à propos d’une éventuelle révision du RPC. Bon nombre de réunions et plusieurs études ont été organisées au sujet de sa forme éventuelle.
Une autre étude a été annoncée pour 2020. Les dernières informations indiquent que le délai de révision est trop long pour résoudre les problèmes que les entrepreneurs rencontrent avec le RPC existant. C'est pourquoi la FIEC travaille avec d'autres fédérations concernées sur une proposition de solutions techniques provisoires.
28/06/2019 – Déclaration conjointe FIEC-EBC-SBS-CPE sur la normalisation
Octobre 2019 – Enquête auprès des États membres et des membres de la plate-forme technique de révision du RPC
En cours – Réunions semestrielles du Comité permanent de la construction
Décembre 2019 – "non-paper" de la Commission - contenant des propositions non officielles pour l'avenir
Avril 2020 – proposition technique de solutions provisoires élaborée conjointement par la FIEC, European Builders Confederation, Small Business Standards et Construction Products Europe.
La décarbonisation de l’industrie de la construction est une caractéristique du nouveau programme de la Commission européenne, pour le mandat politique qui a débuté en décembre 2019. Les priorités énumérées par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ne se sont pas toutes concrétisées comme des propositions politiques ultérieures ayant un impact sur la construction. Néanmoins, la décarbonisation des bâtiments a été considérée comme importante au cours du dernier mandat de l’UE et occupe désormais le devant de la scène, étant donné qu’il existe un risque réel que les objectifs de l’accord de Paris sur le climat de 2015 ne soient pas atteints. Cet accord a fixé les objectifs 20/20/20, à savoir la réduction des émissions de dioxyde de carbone de 20 %, l’augmentation de la part de marché des énergies renouvelables à 20 % et une augmentation de 20 % de l’efficacité énergétique, le tout d’ici 2030. Le but de ces objectifs est de limiter la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés Celsius.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
Le champ d’application du système d’échange de quotas d’émission (ETS – Emission Trading Scheme) sera revu et certaines phases du cycle de vie peuvent être ciblées. Historiquement, le problème de la décarbonisation des bâtiments a été abordé par des mesures d’efficacité énergétique qui, en réduisant la consommation d’énergie, diminuent également les émissions. La vague de rénovation, dont les détails sont attendus prochainement, couvrira cet aspect. Dans l’intervalle, la FIEC considère que la loi sur le climat récemment publiée s’adresse davantage aux États membres et ne requiert aucune position spécifique de notre part.
Juillet 2019 – "Une Union plus ambitieuse : orientations politiques pour la prochaine Commission européenne 2019-2024" ( "A Union that strives for more" )
29/11/2019 – Conférence de la FIEC sur la proposition de Pacte vert pour l’Europe
04/03/2020 – Proposition de loi européenne sur le climat, COM (2020) 80 final
La Commission européenne a préparé quelques lignes directrices, en étroite coopération avec les acteurs de l'industrie, intitulées Principes d'économie circulaire dans la conception des bâtiments. Le travail s’inscrit dans l’initiative Construction 2020, groupe thématique 3 "Utilisation durable des ressources naturelles". Ces principes s’appuient sur le concept prévoyant déjà la fin de vie d’un bâtiment dès sa phase de conception. L’objectif est d’optimiser les possibilités de réutilisation et de recyclage des matériaux provenant de bâtiments démontés, premièrement en optant dans la mesure du possible pour des matériaux réutilisables et non toxiques, puis en les installant de manière à simplifier le démontage, comme en évitant le recours aux colles, etc.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC est en faveur de l’économie circulaire dans la construction. L’un des obstacles au recyclage et à la réutilisation est la fréquente toxicité des matériaux ou le non-respect des normes de sécurité en vigueur, qui ont supplanté celles qui étaient appliquées au moment de la construction. Un autre obstacle est le mode d’installation des matériaux qui empêche leur récupération lors de la phase de démontage ou de démolition.
Les principes d’économie circulaire dès la conception des bâtiments vont contribuer à expliquer la manière de mieux concevoir et construire les bâtiments en vue d’optimiser les possibilités de recyclage et de réutilisation. Le document examine également comment le potentiel d'un éventuel changement d'utilisation d'un bâtiment peut être pris en compte dès le stade de la conception. La FIEC soutient depuis longtemps ce travail et a participé au petit groupe d’intervenants chargé de l'élaboration de ces principes.
Mars 2020 – Publication des principes de conception pour la déconstruction. (Circular Economy Principles for Buildings Design).
DigiPLACE est un projet financé par l’UE et doté d’un budget d’un million d’euros, qui a démarré le 1er septembre 2019. Il durera 18 mois. Le projet compte 19 partenaires, dont 13 représentent directement l’industrie de la construction. Trois États membres y participent également. L’objectif est de créer une feuille de route pour une plateforme industrielle numérique de la construction en Europe. Cette plateforme consistera en un système d’exploitation qui intègre différentes technologies et diverses applications et services pertinents impliqués dans la modélisation des informations du bâtiment (BIM), ainsi que dans d’autres processus numériques de plus en plus utilisés dans la construction. L’objectif à long terme est de faciliter l’adoption de la numérisation dans la construction au sein de l’UE, en identifiant et en surmontant les obstacles, tels que le manque de compatibilité des applications et le manque d’accès ouvert aux données et à l’interopérabilité des systèmes existants. Si le projet s’avère fructueux, il pourrait être suivi d’un second projet beaucoup plus important qui, entre autres choses, créerait effectivement la plateforme.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC fut l’une des premières organisations à avoir demandé à soutenir l’industrie de la construction, après que l’initiative de numérisation de l’industrie européenne a soutenu d’autres secteurs, avec un financement considérable visant à faciliter la transformation numérique de ces derniers. Les entrepreneurs sont au coeur de la chaîne de valeur de la construction et cette plateforme doit servir à répondre aux exigences des entreprises de construction. La FIEC est donc partenaire du projet. Son rôle spécifique est de coordonner le conseil consultatif. Avec la participation de ce conseil consultatif et d’un réseau étendu de plus de 1000 parties prenantes, le projet définira un « cadre d’architecture de référence » pour la plateforme. En bref, cela signifie des structures et des moyens recommandés pour intégrer les produits et services informatiques afin de former une solution globale pour l’industrie de la construction au niveau de l’UE. Cette architecture de référence incarnera les bonnes pratiques recueillies auprès des parties prenantes, afin de concevoir la méthode de livraison optimale pour ces technologies spécifiques.
Novembre 2018 – Soumission de la proposition DigiPLACE
Mars 2019 – Notification de « proposition de préférence » de la Commission aux partenaires
01/09/2019 – Lancement du projet (https://digiplaceproject.eu/)
21/11/2019 – Première réunion du comité consultatif et conférence de lancement à Bologne
27/02/2020 – Seconde réunion du comité consultatif (virtuel en raison du confinement à Milan)
Mars 2020 – Appel lancé aux experts en vue de rejoindre la communauté de parties prenantes
Le Conseil Européen pour la Recherche, le Développement et l’Innovation dans la Construction (ECCREDI) a été créé à Bruxelles le 19 décembre 1995 avec la signature d’un protocole d’accord par les représentants des fédérations européennes responsables de la construction au sens le plus large du terme. ECCREDI a pour objectif de contribuer à la compétitivité, à la qualité, à la sécurité et aux performances environnementales du secteur de la construction, ainsi qu’à la durabilité globale de l’environnement bâti (c’est-à-dire toutes les infrastructures urbaines et de transport) en plaidant en faveur d’une recherche efficace en matière de construction, ainsi qu’en terme d’élaboration de procédés, de développement technologique et d’innovation. ECCREDI apporte une certaine valeur ajoutée en tant que conseil européen qui met ses membres en relation et qui établit des domaines d’intérêt commun, pour lesquels une action conjointe apporte de meilleurs résultats que des approches isolées à l’initiative de membres individuels.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC est membre d’ECCREDI et en occupe actuellement la présidence. La FIEC est en mesure d’obtenir de meilleurs résultats en mettant ses ressources en commun avec celles des membres d’ECCREDI, plutôt qu’en agissant seule. La priorité actuelle est de s’assurer qu’Horizon Europe (le prochain programme-cadre de recherche) prévoit des opportunités satisfaisantes pour les entrepreneurs. De manière plus spécifique, la FIEC a cosigné une communication qui demande un partenariat européen coprogrammé pour l’environnement bâti et la construction.
Suite à la soumission de 44 propositions de partenariat, dont une pour un "environnement bâti durable centré sur l'homme" (BUILD4EUROPE), ECCREDI travaille maintenant avec la plateforme technologique de construction européenne (ECTP) et d'autres acteurs, pour préparer une proposition pour la gouvernance de ce partenariat. Le premier projet a été achevé en décembre 2019 et une révision est en cours de préparation sur la base des commentaires de la Commission européenne.
11/04/2019 – Communication d’ECCREDI sur Horizon Europe
14/10/2019 – Réunion des parties prenantes avec la Commission européenne
12/12/2019 – Réunion des parties prenantes et accord sur la proposition de gouvernance du partenariat BUILD4EUROPE
Mars 2020 – Révision de la proposition de partenariat (rebaptisée Built4People)
12-13 Mai 2020 – Atelier et réunion du Conseil d’ECCREDI
Juillet 2020 – Accord final des États membres sur le choix des partenariats fructueux
L’European Construction, built environment and energy efficient building Technology Platform (ECTP) est une organisation associative majeure qui promeut et influence l’avenir de l’environnement bâti. Fondée en 2004, l’ECTP regroupe les espoirs collectifs en vue de parvenir à un environnement bâti européen de premier ordre au nom de ses membres. L’ECTP compte environ 150 organisations membres issues du secteur de la construction et d’autres secteurs provenant de toute la chaîne logistique de l’environnement bâti.
Ses diverses adhésions au sein de 26 pays, de grandes entreprises, de PME, d’universités, d’organismes de recherche et d’associations professionnelles lui permettent d’adopter une approche intégrée afin de s’attaquer à tous les problèmes pertinents. Elle met en relation les acteurs et les organisations de toute la chaîne logistique, en les aidant à oeuvrer collectivement à l’amélioration de leur position sur de nombreuses questions sociétales et sectorielles, comme l’énergie, le changement climatique, l’efficacité et l’infrastructure.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC est membre de l’ECTP et a également un représentant au sein du Comité Directeur. Son adhésion permet à la fédération de s’assurer que des programmes de recherche spécifiques sont appropriés à l’industrie de la construction. Elle lui permet également de rechercher des partenaires potentiels pour des projets ou d’être invitée par d’autres organisations à participer à des projets européens ou de recherche pertinents. www.ectp.org
13/11/2019 – Election du représentant de la FIEC au Comité Directeur de l'ECTP
12/12/2019 – L'ECTP a coordonné la rédaction d’une proposition de partenariat pour Horizon Europe (Built4People), qui a été présentée lors d'une réunion des parties prenantes organisée par la Commission européenne.
Directive (UE) 2018/844 du 30 mai 2018 amendant la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments et la directive 2012/27/UE sur l’efficacité énergétique. La DPEB est le principal instrument législatif européen encourageant l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments en sein de l’UE.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
Les bâtiments sont à l’origine d’environ 40 % de la consommation énergétique et de 36 % des émissions de CO2 au sein de l’UE. Actuellement, environ 35 % des bâtiments de l’UE ont plus de 50 ans et près de 75 % du parc immobilier sont inefficaces sur le plan énergétique, tandis que 0,4 à 1,2 % du parc immobilier est rénové chaque année. Dès lors, des travaux de rénovation supplémentaires des bâtiments existants pourraient engendrer des gains énergétiques considérables. Les investissements dans l’efficacité énergétique peuvent stimuler le secteur de la construction. Les PME peuvent tout particulièrement bénéficier d’un marché de la rénovation stimulé, étant donné qu’elles contribuent à plus de 70 % de la valeur ajoutée au secteur européen de la construction. Après l’adoption de la directive amendée en 2018, l’objectif principal de la FIEC a été de suivre le développement de l’indicateur de potentiel d’intelligence des bâtiments (SRI) et de militer en conséquence. La FIEC a rejoint de récentes réunions de parties prenantes et a participé à un groupe de travail, qui s’est penché sur la proposition de valeur du SRI.
Nous avons également participé à l'étude de faisabilité d'un passeport pour la rénovation des bâtiments. Maintenant, ayant appris que la directive DPEB va être révisée à nouveau, conformément au nouveau plan d'action pour l'économie circulaire (voir thématique séparée), notre priorité sera de suivre toute proposition et de travailler sur une nouvelle position.
En savoir plushttps://smartreadinessindicator.eu/ and https://ec.europa.eu/info/news/new-energy-performance-buildings-directive-comes-force-9-july-2018-2018-jun-19_en
30/05/2018 – Directive (UE) amendant la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments et la directive 2012/27/UE sur l’efficacité énergétique
18/12/2018 – Étude de faisabilité lancée à propos du passeport de rénovation du bâtiment facultatif
26/03/2019 – Groupe de parties prenantes et atelier thématique sur la proposition de valeur du SRI
24/06/2019 – Réunion des parties prenantes sur l'étude relative aux passeports pour la rénovation des bâtiments
09/10/2019 – Groupe de parties prenantes et atelier thématique sur le SRI
28/11/2019 – Réunion des parties prenantes sur l'étude relative aux passeports pour la rénovation des bâtiments
11/03/2020 – Référence à une nouvelle révision de la directive DPEB, dans le nouveau plan d'action pour l'économie circulaire
Le concept de certificat de performance énergétique des bâtiments a fait l’objet de discussions pendant plusieurs années au sein de différents forums, dont le groupe thématique 1 de « Construction 2020 » de la Commission européenne sur la « Stimulation de l’investissement dans la rénovation, l’infrastructure et l’innovation des bâtiments ». La Global Alliance for Building and Construction (Global ABC) est une organisation distincte qui a été établie à l’occasion de la COP21 à Paris. En 2018, les deux initiatives ont collaboré afin d’entamer le travail à propos de propositions plus spécifiques de certificat de performance énergétique des bâtiments. Une task force a été constituée à cet effet. Tout certificat de performance serait volontaire et fournirait un relevé de toutes les activités réalisées au cours de la durée de vie du bâtiment, comme l’entretien planifié des systèmes de chauffage, les travaux de rénovation, les changements de propriétaire, etc. Ce certificat de performance pourrait servir à des fins d’évaluation. Le concept a été comparé à celui d’un livre de bord d’une voiture.
Toutefois, le format actuel a été modifié en "Foire aux questions" (FAQ); et l’approche de l’unité Construction 2020 est devenue un journal de bord numérique, pour lequel une étude est actuellement en cours.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
La FIEC est membre de la Task Force sur la performance énergétique des bâtiments de Global ABC. La fédération souhaite apporter sa contribution au travail en cours, dans le but de garantir que tout certificat de performance de ce genre soit pratique, convivial, en lien avec la modélisation des données du bâtiment (BIM) et porteur d’une valeur ajoutée pour toutes les parties de l’écosystème de construction, y compris les entrepreneurs, bien entendu.
https://globalabc.org/
https://twitter.com/Join_GlobalABC
29/06/2018 – Réunion de Global ABC en vue de discuter du concept de certificat de performance énergétique des bâtiments
05/02/2019 – Réunion de lancement du groupe de travail Certificat de performance énergétique des bâtiments
14/10/2019 – Discussion sur les projets de lignes directrices et invitation à les modifier
16/03/2020 – Changement en faveur du format "FAQ" et réunion de la Task Force
Le financement de la recherche par l’Union européenne est alloué par le biais d’un programme réparti sur sept ans, anciennement appelé programme-cadre. Le dernier programme portant ce titre était le "7ème programme-cadre" et le suivant, rebaptisé Horizon 2020, prendra fin en 2020, avec très peu d’appels à projets encore à publier. Horizon Europe sera le nouveau programme, pour lequel les appels à projets devraient commencer à être publiés en 2021. Ce financement de la recherche a pour objectif primordial de garantir la compétitivité de l’Europe sur le plan mondial, en contribuant à stimuler la croissance économique et à créer des emplois. La recherche est considérée comme un investissement dans notre avenir et elle se trouve en plein coeur du projet de l’UE pour une croissance et des emplois intelligents, durables et inclusifs. Horizon met l’accent sur l’excellence scientifique, le leadership industriel et la nécessité de relever les défis sociétaux. L’objectif est de faire en sorte que l’Europe produise des résultats scientifiques de classe mondiale, supprime les obstacles à l’innovation et facilite la collaboration entre les secteurs public et privé pour leur permettre d’innover. La proposition de budget d’Horizon Europe s’élève à 100 milliards d’euros. Cependant, sa finalisation n’est que peu probable avant que le Royaume-Uni ne quitte l’Union européenne, car cet événement pourrait bien avoir un impact sur le montant qui peut être accordé.
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
Le financement d’Horizon Europe sera accordé selon un certain nombre de partenariats, conclus entre la Commission et les parties concernées, qui seront convenus en 2020. Bien que 48 partenariats aient été proposés, ils ne seront pas tous acceptés. Le partenariat pertinent proposé pour la construction, qui est tout particulièrement important pour la FIEC, ses membres et leurs entreprises, est celui portant le titre de travail « Environnement bâti durable centré sur les personnes » ou BUILT4PEOPLE. En plus des travaux réalisés au cours de l’été et au début de l’automne 2019, en vue de contribuer au programme de recherche et d’innovation stratégique (Strategic Research and Innovation Agenda, SRIA) de la Commission européenne, la FIEC joue un rôle clé dans l’élaboration d’une proposition visant à expliquer comment le partenariat sera structuré, mais également décrire le contexte, les objectifs et les impacts attendus du partenariat BUILT4PEOPLE, ainsi que les résultats escomptés. Ce document est crucial en matière de prise de décision par les États membres, qui sélectionneront les partenariats retenus sur la base de leurs propositions finalisées. Dès lors, le document doit être adapté aux besoins des entrepreneurs en termes de types de programmes de recherche qui seront finalement convenus et des appels à projets ultérieurs, qui s’adresseront aux universités et aux partenaires industriels. Si la proposition n’est pas acceptée, il n’y aura pas de financement pour la recherche dans la construction dans le cadre d’Horizon Europe, qui est directement lié aux besoins des entrepreneurs et des autres acteurs concernés de la chaîne de valeur.
14/10/2019 – Réunion des parties prenantes avec la Commission européenne en vue de discuter du modèle de proposition de partenariat et de convenir du processus et des délais
4/11/2019 – Premier projet de document devant être commenté par les parties prenantes
15/11/2019 – Second projet de document devant être commenté par les parties prenantes
Fin novembre 2019 – Date limite pour finaliser le document
12/12/2019 – Réunion des parties prenantes avec la Commission européenne pour convenir d’une proposition de partenariat
Premier trimestre 2020 – Autres consultations, par exemple avec les membres des organisations de parties prenantes participantes
Le Comité européen de normalisation est une association qui regroupe les organismes nationaux de normalisation de 34 pays européens. Le CEN est l’un des trois organismes européens de normalisation (avec le CENELEC et l’ETSI) qui ont été officiellement reconnus par l’Union européenne et par l’AELE (Association européenne de libre-échange) comme étant responsables du développement et de la définition de normes volontaires au niveau européen. Le CEN offre une plateforme de développement de normes européennes et d’autres documents techniques en lien avec différents types de produits, matériels, services et processus. En ce qui concerne la construction, bien que les normes demeurent volontaires, elles deviennent effectivement obligatoires dans le cadre du Règlement sur les Produits de Construction (RPC 305/2011) (voir mémo spécifique).
Pourquoi la FIEC s’occupe-t-elle de cette thématique
Les entrepreneurs sont considérablement affectés par la normalisation. En effet, ils doivent être représentés lors du processus de développement de normes et ne peuvent bien souvent pas accorder de temps à cette activité qui se révèle aussi parfois onéreuse, étant donné que les réunions se tiennent aux quatre coins de l’Europe. En plus de représenter des entrepreneurs lorsqu’ils ne sont pas en mesure d’agir par eux-mêmes, la FIEC et ses fédérations membres influencent la normalisation au niveau national et européen de plusieurs manières. Il peut s’agir du rôle de la FIEC en qualité d’organisation partenaire du CEN ayant le statut d’observateur au Bureau technique du CEN et aux Comités techniques du CEN, ainsi qu’à ses groupes de travail. La FIEC participe également au Groupe central du réseau du secteur de la construction du CEN (CEN Construction Sector Network Core Group). Ses fédérations membres sont actives au sein de comités parallèles nationaux, mais aussi en militant auprès d’organismes nationaux de normalisation dans leur propre pays.
En savoir plus https://www.standardsbuildtrust.eu/
Février 2020 – Campagne de communication du CEN “Standards Build Trust” (les normes instaurent la confiance) avec participation de la FIEC.